Tout à l'heure j'étais en Sorbonne pour un cour.Il faut que je vous raconte.
Bon alors déja dès le début je sentais qu'il allait se passer des choses: En sortant du RER luxembourg, je tombe nez à nez avec des CRS. Il était vers les 17h, je me dis oula encore eux. J'avance jusqu'à place de la sorbonne en me chantant quelques chants iconoclastes du genre
"Police partout justice nulle part"
Sur la places, j'y vois quelques étudiants plus ou moins fréquentables (du genre irréductible bloqueurs si vous voyez ce que je veux dire)
J'entre dans la Sorbonne. Je mattendais à voir des murs tagués, des poubelles fumantes, des chaises éparses ça et là, des vitres cassées, bref un tableau apocaliptique comme il était dit dans els infos.
Telle ne fut pas ma surprise de voir que rien n'avait changé. L'atomsphère était certe un peu plus oppressante mais rien de bien méchant. même s'il y avait moins d'étudiants qu'à l'accoutumée
Dans mon cours, nous devions étre les 2 tiers de l'effectif.,on se met en place gentiment, on fait des révisions historie de ratraper les semaines de cours ratées pour la bonne cause (moi objectif? Jamais!)
Soudain, alors qu'ilil était 18h15 sur ma montre casio achetée chez le bijoutier voila de cela 3ans, extra plate, légère, à cristaux liquides, une belle acquisition ma fois. Soudain, dis je, un boucan pas possible rententit dans la salle à coté: des tables et des chaises qu'on déplaçait à la vas vite. Un rafus du tonerre. Je me dis:
" chic chic chic ils vont faire des barricades."
Et effectivement, une fille sort demander ce qui se passe et on lui répond: "c'est la grève, on fait des barricades joint toi à nous camarade" Bon pour le "joint toi à nous camarade" je ne suis pas sur, en fait je l'écris parceque je trouve que ça fait plus épique...
Malgrés ce remue ménage, le cours continue cahin cahan. Mais, à 18h43, un appariteur frappe à notre porte
"Toc toc toc
-Entrez
Bonsoir c'est pour vous dire qu'il faut que vous arrètiez votre cours, il faut evacuer". Alors on est sorti de cours. En descendant dans la cour, une 30aines d'étudiants étaient assis, il y avait des tables un peu partout et un tableau avec écrit dessus
SOLIDARITE POUR LE NEPAL
Je me suis retenu d'aller leur dire qu'ils avaient déja gagné au Népal.
J'hésitais à me joindre à eux mais finalement je suis parti, j'avais rendez vous chez le dentiste
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